Nos axes d’action

Sensibilisation des Nîmois à la problématique ; 

  • de la pollution plastique et le rôle des bouteilles en plastique dans ceci, 
  • des alternatives écologiques permettent de réduire utilisation des bouteilles en plastique,
  • des localisations des points d'eau se trouvant dans le centre-ville de Nîmes.

 

 


Comment avons-nous choisi nos axes d’action ?

Deux enquêtes pour comprendre les habitudes des nîmois et ce qui les pousse à acheter des bouteilles en plastiques : Chaque enquête a été passée auprès d’une centaine de personnes environ soit un total de 200 participants recrutés dans le centre-ville nîmois et sur les groupes Facebook dédiés aux Nîmois.


Résultats de nos enquêtes


Qualité de l’eau publique à Nîmes

La perception de la qualité de l’eau du robinet apparaît comme un frein important dans l’adoption d’une consommation écologique sans plastique.

20% des participants lui trouvent une odeur désagréable, 20% doutent de sa salubrité, 30% lui trouvent un goût désagréable et enfin 80% la trouvent trop calcaire.

Ceci confirme l’intérêt d’une campagne d’information sur la qualité et le contrôle de l’eau publique (voir la rubrique sensibilisation pour plus d'information).



Les points d’eau publics de Nîmes

La priorité vis-à-vis des fontaines publiques est d'améliorer leur propreté et de leur redonner une image de salubrité. Leur accessibilité, leur praticité et leur aspect, ainsi que l’adaptation de la température de l’eau montrent par ailleurs des marges de progression. Notre équipe donc s’intéresse aux changements d’habitude vis-à-vis des points d’eau publics.

36,8 % ne les utilisent pas notamment car ils en ignorent la localisation. Si ce chiffre renforce a priori le souhait de présenter une carte localisant les points d’eau, cette initiative pourrait ne permettre que des changements minimes. En effet, seuls 3,7 % des participants se disent prêts à les utiliser tous les jours ou toutes les semaines.

 

Propreté des points d'eau publics : C’est le critère le plus négativement apprécié. Seulement 2,3% sont tout à fait satisfaits de leur propreté. 70,4 % n’en sont pas satisfait. 

 

Température de l’eau : Elle semble plutôt adaptée (70,4% des répondants) mais pourrait être un frein pour un tiers des répondants. 

 

Utilisation : 62,2% des Nîmois utilisent les points d’eau publiques.

Parmi les participants qui n’utilisent pas les points d’eau, les raisons étaient (dans l’ordre) : 

- Le manque d’habitude (63%)

- Le fait qu’ils en ignoraient la localisation (59,3%)

- Le fait qu’ils n’en ont pas eu l’occasion (59,3%)

- Le fait qu’ils ne possèdent pas de gourde (18,5%)

- Le fait que les points d’eau se situent trop loin (14,8%)

- L’insalubrité présumée de l’eau (11,1%)

- Le goût/ l’odeur de l’eau (11,1%)

 

Aisance : 25% des participants ne se sentent pas à l’aise à l’idée d’utiliser les points d’eau potable publics

63 % pour les toilettes publiques et 54 % pour les "commerçant quelconque”. Si le commerçant annonce remplir gratuitement les gourdes, l'aisance est beaucoup plus forte.

 

Utilité de la géolocalisation :

Parmi les participants qui n’utilisent pas les points d’eau, 18,5% ne les utiliseraient toujours pas même s’ils étaient visibles sur les applications de géolocalisation. Pour 60% : cela ne changerait que marginalement leurs habitudes, 4% seulement les utiliseraient alors quotidiennement ou hebdomadairement. Seulement 2% des participants disent ne pas utiliser de gourdes car ils n’ont pas d’endroit où la remplir. 


Bouteilles en plastiques et formules

Les utilisateurs de bouteilles représentent la moitié des Nîmois. Parmi eux, 60 % en achètent parfois seulement car elles font partie de formules et 61,1% en consommeraient “beaucoup moins” ou “plus du tout” si elles n’étaient pas incluses dans des formules. 

 

Utilisation : 54,5 % des répondants disent acheter des bouteilles en plastiques.

  • 15% des participants : une ou plusieurs bouteilles en plastique de moins d’un litre chaque jour, 
  • 52 % : 0 ou moins d’une fois par mois
  • 26% : 1 à 4 par mois 
  • 6% : 1 à 6 par semaine. 

On constate donc une forte polarisation : soit ces bouteilles sont utilisées quotidiennement, soit elles sont une exception rare.

 

Pourquoi on les achètent

  • L’oubli de leur gourde (50%)
  • Le fait que la bouteille était incluse dans une formule (25%)
  • Le fait qu’ils ne possèdent pas de gourde (25%)
  • L’odeur / goût de l’eau (20,8%)
  • Le manque de confiance en l’eau (12,5%)
  • Le fait qu’ils ne savaient pas où la remplir n’était cité que par (1%).

L’impact des formules : 60% des utilisateurs de bouteilles en plastique annoncent en acheter parfois seulement car elles sont incluses dans des formules alors qu’ils n’en ont pas besoin.

En achèteraient-ils toujours si elles n’étaient pas incluses dans les formules?

  • Pour 16,7%, : plus du tout 
  • Pour 16,7%, : toujours autant
  • Pour 22,2%, : un peu moins de bouteilles
  • Pour 44,4%  : beaucoup moins 

⇒ Seulement une minorité de répondants a pris connaissance de l’obligation de mise à disposition des fontaines d’eau dans les lieux recevant du public depuis le début de l’année 2022.


Recyclage

Pour revenir à notre problématique de fond qui est la diminution de la pollution plastique, nous avons aussi enquêté sur le traitement des déchets. Les résultats sont alarmants. L’écrasante majorité des Nîmois (80 %) ignorent où recycler leurs bouteilles en plastique dans le centre-ville. Les chiffres sont inversés pour le recyclage à domicile pour lequel 80% savent où et comment recycler. La moitié des Nîmois recyclent toujours leurs bouteilles en plastique et seulement 8,3% disent ne jamais recycler.


Utilisation de gourde

Notre enquête révèle que 83.3% des participants Nîmois possèdent en fait déjà une gourde. Et moins de la moitié de ceux qui n’en ont pas seraient prêts à en acheter une, ce qui ne représente finalement que 7,5 % des Nîmois. 

Un tiers des personnes possédant une gourde ne l’utilisent pas au quotidien.

 

Pourquoi

  • L'oubli (42 % des répondants).
  • Le manque d’habitude (28 %).
  • Préférence pour des bouteilles en plastiques (28 %).
  • Poids des gourdes (24 %) 
  • Absence de nécessité (24%). 
  • Goût, odeur de l’eau (12%), sensation de la gourde (6%). 
  • Autre : encombrement, faible confiance en la qualité de l’eau du robinet, réutilisation des bouteilles en plastique. 

Seulement 17 % la remplissent parfois dans les fontaines d’eau publique et 18 % dans les toilettes publiques. Presque personne n’a recours aux robinets des commerçants (3 %). 30 % pensent qu’elle représente un danger pour la santé. 20 % sont conscients que la qualité de l’eau du robinet est constamment contrôlée.